Photo @Ronan Rocher de OIOO Studio

Nous voici arrivés au terme de la série pour décomplexer ta relation au travail et enchanter ta vision du monde ✨ Et pour terminer je te propose d’enchanter en récoltant !

Car après tout ce que nous avons vu, j’ai envie de te poser une question :
quels sont les fruits de ton travail ?

À travers ce questionnement, nous allons replonger dans les différents articles de la série,
tout en approfondissant certaines thématiques :

Que veux-tu récolter dans ton travail ?
Ton équilibre entre donner et recevoir est-il juste ?
Ton cadre de travail et tes limites, sont-ils définis et clairs ?
et enfin prends-tu en compte ton histoire pour valoriser ta vie professionnelle ?

1. Que veux-tu récolter dans ton travail ?

De la reconnaissance ?
De l’argent ou de l’abondance au sens large ?
Une image, une place dans la société ?
Un réseau, des connaissances, une vie sociale ?
Une réalisation, un déploiement, te dépasser, grandir ?
Une marque de ton passage sur terre : laisser quelque chose derrière toi ?
Une contribution à la société, au monde ? Te sentir utile ?

Maintenant imagine que tu enlèves la question de l’image, de la place dans la société, ainsi que le côté alimentaire du travail. Qu’est-ce qui est le plus important pour toi ?

Car travailler juste pour manger et pour paraître, c’est juste… bien triste ! Car c’est une grande partie de ta vie.
Et quelle que soit ta situation.

Tu peux avoir un travail alimentaire car tu n’as pas le choix.
Mais comment peux-tu l’agrémenter pour qu’il t’apporte de jolis fruits ? Que peux-tu y mettre ?
Peut-être un peu de joie et d’amusement, en le prenant moins au sérieux ?

Alors que peux-tu et que veux-tu récolter de ton travail ?
Nous avions déjà abordé ce sujet dans l’article « la vie fleurit par le travail ». Et il me semble important de refaire un point là-dessus pour clore cette série, mais avec un angle un peu différent : est-ce que le rapport entre donner et recevoir est juste pour toi dans ta vie professionnelle ?

2. Ton équilibre entre donner et recevoir

Beaucoup de mes client.es ont l’impression que ce qu’ils font n’est jamais assez. En réalité, ils se mettent la barre bien plus haute que ce qui est demandé dans leur entreprise ou par leurs clients. Et au final, ils en font trop en ayant l’impression de ne pas en faire assez...

Est-ce ton cas ? Regarde objectivement tout ce que tu fais, qu’en penses-tu ?

Car cet équilibre entre le donner et le recevoir, il n’y a que toi qui puisses sentir s’il est juste. Et pour cela voici quelques idées pour t’aiguiller :

• Considères-tu que ce que tu reçois correspond à ton travail et à l’énergie que tu y as mis ? Pour cela écoute ton corps : es-tu contracté en voyant le temps que cela prend ? As-tu le ventre noué quand tu fais une tâche supplémentaire ?
• Observes ce que les autres font autour de toi sur les mêmes tâches ou métiers. Ils en font moins ? Et si oui est-ce suffisant pour leur client ou leur manager ?
• Connecte-toi à ton cœur, il peut t’aider à ressentir si ce que tu fais est juste pour toi. D’ailleurs, mets-tu du cœur dans ton travail ?
• Fais des pauses et laisse-toi un peu d’air pour prendre de la hauteur sur ce que tu fais et ce que tu reçois : car avoir toujours du pain sur la planche, à quoi bon ?
• Et enfin, que représente la part de travail gratuit que tu effectues ? Car tout travail mérite salaire ? Tout salaire mérite travail ?

Et cette question de l’équilibre parle avant tout de ton cadre et de tes limites, car ce sont eux qui sont les garde-fous. Allons voir un peu plus de ce côté-là !

3. Ton cadre de travail et tes limites

Tes limites et le cadre de ton travail, sont-ils clairs ? Pour toi et pour les autres ?

Est-ce toi qui poses ton cadre (et dans ce cas l’as-tu fait clairement ?) ou est-ce ton employeur ? Le flou dans les postes ne présage en général rien de bon, que ce soit pour le futur ou le style de management…

Pour réfléchir à ton cadre de travail, tu peux aller voir ces deux articles : « L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt » sur la question des rythmes, et « Sortir du cadre… pour créer le tien ».

Mais il t’incombe également de ne pas dépasser les limites de ton poste, sauf si cela est fait dans un objectif bien précis, et reste court terme et ponctuel, comme :
– une transition entre deux postes,
– montrer que tu peux tenir telle fonction et ensuite la valoriser pour évoluer,
– te prouver que tu es capable de gérer une tâche, un projet en particulier.

Car les limites, c’est avant tout toi qui doit te les poser !

Alors :

• Est-ce que tu en fais trop, plus qu’il ne t’est demandé (si tu es salarié) ? Il faut travailler dur pour réussir, es-tu sûr ?
• Est-ce que tes actions sont utiles et efficaces pour réaliser tes objectifs et as-tu des limites définies sur ce que tu fais ou pas par rapport à tes clients (si tu es indépendant.e) ?
• Et prends-tu soin de tes besoins (quelle que soit ta situation !) : Le travail c’est la santé, vraiment ?

4. Prends-tu en compte ton histoire ?

Récolter les fruits de son travail intègre aussi une notion de temps : utilises-tu tes savoirs spécifiques, les expériences que tu as acquis au cours de ton parcours ? Et de quelles manières ? T’apportent-ils un regard différent, une vision élargie, une expertise ? Et les mets-tu en avant ?

Car tout ce que l’on a fait précédemment peut être réutilisé et fait partie de notre expertise, même si c’était des domaines très différents !

C’est pourquoi tu vas faire des choses plus vite et plus efficacement et c’est pourquoi ton temps n’est plus lié à ton travail. Tu ne repars jamais de zéro dans un nouvel emploi, même suite à une reconversion. Tu viens avec des savoirs, des manières d’être et de faire. Et de tout cela, tu dois également récolter des fruits 😉

🔆🔆🔆

J’espère donc que tu as récolté, que tu récoles et que tu récolteras de beaux fruits colorés, lumineux, et qu’ils te laisseront un goût savoureux dans la bouche, plutôt qu’un goût amer !

C’était l’objet de cette série d’articles : que tu prennes conscience de l’état de ta relation au travail et que tu sois capable de la transformer, de la faire évoluer. Afin d’y mettre plus de lumière, de joie, de bien-être, de cohérence, d’épanouissement !

D’ailleurs je te propose pour terminer de changer dans ton esprit l’origine de ce mot Travail, souvent lié à un instrument de torture (mais cela semble être un raccourci, dont la justesse est très incertaine !). J’avais trouvé d’autres références dont une que j’avais apprécié, indiquant que ce mot pourrait provenir des vieilles langues anglaises et aurait donné par la suite le mot « travel », voyage donc. Le travail un voyage de l’esprit ou du corps, un cheminement donc.

Et si cela te permet de vivre le travail autrement, tu peux remplacer ce mot par projets, activités, réalisations, œuvre, ouvrage, carrières (multiples 😉), etc, des mots qui parlent de création, de cheminement et qui t’inspirent !

Alors quel est le mot qui te conviendrait le mieux et qui t’aiderait à faire évoluer ta relation au travail ? (n’hésite pas à me le partager dans les commentaires !)

(pour retrouver tous les articles de la série : décomplexe ta vision du travail, enchante ta vision du monde)