Il faut travailler dur pour réussir.
Es-tu sûr ?

"Il faut travailler dur pour réussir" Es-tu sûr ? : Laure Brignone en train de pousser une pierre bien plus grosse qu'elle !

Photo @Ronan Rocher de OIOO Studio

Dans nos sociétés modernes, le travail est souvent perçu comme un labeur, une tâche ardue à laquelle il faut se consacrer avec acharnement pour atteindre le succès.

Et cette croyance a la peau très dure !! 
Je la retrouve dans presque toutes celles de mes clients avec quelques variations… 

« Le travail est un labeur, une épreuve »
« Il faut trimer, souffrir pour réussir, gagner sa vie »
« Dans la vie on doit travailler dur »

Ces croyances te parlent ?
Alors plongeons dans ce que signifie travailler dur et réussir.

Tu vas être étonné.e de voir à quoi ces croyances peuvent te mener…
Et ce que cela pourrait t’apporter de les faire évoluer​ !

C’est la 5ème partie de la série « Décomplexer sa relation au travail et enchanter sa vision du monde », et aujourd’hui on décomplexe 😉 (tu peux découvrir tous les articles de la série ici)

Qu’est-ce que signifie travailler dur ?

Voir le travail comme un labeur, c’est adopter une vision où l’effort et la peine sont inévitables. Cette perspective met en avant la dureté, le sacrifice, et souvent la renonciation à certains plaisirs ou aspirations personnelles. C’est une approche qui valorise la persévérance et l’endurance, souvent au détriment du bien-être et de l’épanouissement personnel.

Dans un tel contexte, réussir devient synonyme de travailler dur, de se surmener, voire de se sacrifier. Cette mentalité peut conduire à une quête incessante de performance et de productivité, où le succès est mesuré par la quantité de travail accompli et non par la qualité ou la satisfaction qu’il apporte.

Or si tu exprimes tes talents et que tu aimes ce que tu fais, la notion de « dur » n’existe plus.

  • Si tu mets en œuvre tes talents, ils vont t’apporter de la fluidité et de la simplicité dans ce que tu fais. C’est tout l’inverse de ce que l’on nous a inculqué ! Et c’est pourtant cette fluidité que tu dois valoriser dans ton entreprise ou auprès de tes clients. 
  • Et tu apprécieras les mettre en œuvre. Donc même si tu travailles beaucoup (le beaucoup étant à des niveaux très différents selon chacun), ce sera en grande partie de la joie, tu prendras du plaisir à travailler (Travailler sérieusement sans se prendre au sérieux).

Et arriver à cela est déjà une réussite : avoir de bons résultats sans que ce ne soit une épreuve.

Car cela signifie que tu utilises tes talents et que tu es dans ta zone d’excellence, que tu es efficace et que tu as mis en place la meilleure organisation pour toi. 

Lorsque je suis arrivée à la fac de Dauphine en licence d’économie, je reprenais mes cours au propre, ce qui m’occupait beaucoup de temps. Ainsi la première année le rapport gain / temps passé ne m’a pas plu du tout : résultat juste moyen pour beaucoup trop d’implication…

J’ai alors observé un ami qui travaillait peu pour de très bons résultats. Il ne perdait pas de temps à réorganiser ses cours. En plus en cours, j’avais du mal à me concentrer et à rester en place, ce qui fait que je ne retenais rien du contenu.

Alors j’ai utilisé mes talents de prise de notes et de synthèse : j’ai pris directement mes notes sous forme de fiche durant le cours. Cela me forçait à me concentrer, mes cours étaient organisés et j’avais retenu. Résultat : je ne perdais plus de temps ni pendant le cours, ni après. Et j’ai eu ma mention en maitrise en travaillant 2 fois moins que l’année précédente !

Mon témoignage personnel

J’avais mis en œuvre mes talents, observer l’efficacité chez les autres et découvert la fluidité. Et c’est une grande fierté de travailler vite et bien (comme le dit une amie 😉). Beaucoup plus que s’exténuer au travail !

Mais pour cela, connaître nos talents est nécessaire ainsi que valoriser la fluidité et l’efficacité plutôt que la difficulté…

En faire plus… car autrement c’est trop simple et ça n’a pas de valeur !

Cette croyance est tellement ancrée que lorsqu’on réussit quelque chose sans encombre, de manière fluide et sans douleur, cela ne nous semble pas une réussite. On n’a pas trimé.

Ainsi cette idée de labeur nous fait mettre la barre trop haute. En faire plus, avoir l’impression que l’on en fait pas assez, car autrement cela serait « trop simple ».

Ainsi une cliente, Sofia, travaillait beaucoup et était très critique sur ce qu’elle faisait. Je lui ai proposé d’observer ses collègues et de voir à partir de quand et à quel niveau ils considéraient que leur travail était terminé.

Je me rappellerai toujours le jour où elle est arrivée estomaquée car elle avait réalisé qu’elle en faisait deux fois plus que les autres et qu’on ne lui demandait absolument pas cela. Le niveau d’exigence demandé était simple pour elle, trop simple à ces yeux, alors elle devait en faire plus !

Sofia, une ancienne cliente en accompagnement à la transition professionnelle

Penser que le travail doit être un labeur, qu’il faut travailler dur pour réussir, peut même nous faire être moins efficace plus ou moins consciemment, car « ce qui se fait facilement n’a pas de valeur », ou, autre variante « ce qui se fait rapidement n’a pas de valeur ». Il est donc nécessaire de compliquer les choses !!

Cette croyance nous fait d’ailleurs considérer comme « normal » que les métiers de passion soient mal rémunérés : « il aime ce qu’il fait, c’est déjà une grande chance, il ne va pas demander un super salaire en plus ?! » Comme si d’une certaine façon la personne qui prend du plaisir au travail, devait en être punie d’une manière ou d’une autre.

Mais qu’est-ce que « réussir » pour toi ?

Oui, qu’est la réussite pour toi ? T’es-tu déjà posé la question ?

Il y a la réussite conventionnelle : gagner bien sa vie, avoir un statut social, un métier valorisant, une belle maison, voiture…

Mais la réussite ce n’est peut-être pas ça pour toi ? Cela peut être l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle en ayant du temps pour ta famille ou d’autres activités, la réalisation de projets passionnants, ta manière de vivre, ou encore une contribution significative à la société.

Alors pose-toi la question de ce qui serait une réussite pour toi, en arrivant à te détacher de ce que la société t’a mis dans la tête.

Que ce soit une réussite plus « conventionnelle » ou une réussite totalement différente c’est ok ! Il n’y a pas de bien ou de pas bien, il y a ce qui est juste pour toi. Et d’être au clair avec cela.

Car si tu cours après une réussite qui n’est pas la tienne, là c’est sûr tu vas trimer… pour au final rester insatisfait.e !

Aller plus loin…

Et oui, Travail = difficulté = labeur = épreuve, sont des croyances très ancrées chez beaucoup d’entre nous, héritées des générations passées.

C’est aussi parfois ce qui nous pousse à nous agiter dans tous les sens pour rien, alors qu’il serait plus efficace de prendre l’air (à découvrir dans cet article : Avoir du pain sur la planche. À quoi bon ?).

Et si tu suis ton intuition, elle sera à même de t’aider à sélectionner les bonnes actions pour toi et à fluidifier ton chemin (je te renvoie à l’article Mettre du cœur à l’ouvrage). A ne plus faire pour faire, mais à choisir les actions juste pour toi.

C’est tout l’inverse de trimer pour réussir ! Car quelque chose qui est aligné se voit par sa fluidité et non par sa difficulté… (après parfois, il est nécessaire de passer au-dessus de sa peur pour tester de nouvelles choses, mais ce n’est pas le sujet ici 😉)

Par exemple, je sais qu’une action est juste lorsqu’elle se fait facilement, lorsque je ne tourne pas en rond, que je n’y passe pas un temps plus long que prévu mais qu’au contraire elle se fait vite et bien !

Alors si tu prenais aussi en considération la fluidité dans ton travail, plutôt que le fait de trimer ? Ce qui ne veut pas dire que tu ne peux pas te challenger par moment, bien sûr ! Mais c’est la fluidité et la justesse plutôt que le labeur qui devrait te guider dans tes choix professionnelles.

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Dans le prochain article, nous enchantons ta vision du monde, en travaillant sérieusement sans se prendre au sérieux 😉

(et pour retrouver tous les articles de la série : décomplexe ta vision du travail, enchante ta vision du monde)

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Article rédigé par Laure
Je suis Laure Brignone, fondatrice d'UneÉtincelle. J'accompagne les particuliers et les organisations à décomplexer et réinventer leur (relation au) travail. Afin d'être partie prenante de l'évolution du monde professionnel de demain !

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