Alors tu te confrontes sûrement à certains freins pour trouver ta place et ton épanouissement professionnel et/ou effectuer une reconversion pérenne. Ils sont plus exacerbés en raison de ta manière de fonctionner (souvent nommée multipotentielle ou scanner).
Cet article est une synthèse des principales difficultés que je rencontre avec mes clients lors de reconversion professionnelle et que j’ai moi-même expérimentées durant mon parcours. Car je suis comme toi, je suis passée par ces étapes et pour certaines j’y travaille encore ! Tu trouveras plusieurs liens dans cet article afin que tu puisses approfondir les points qui t’interpellent le plus.
Et n’oublie pas, la vie est un chemin et c’est nous qui le défrichons, alors autant le faire avec légèreté et joie, cela fait moins mal et donne encore plus de résultat 😉
1. Tu dois choisir une voie / une activité professionnelle pour toute ta vie !
Nous sommes beaucoup à avoir entendu cette rengaine (heureusement cela change avec les nouvelles générations !) :
- Avoir l’impression que si tu choisis une activité tu vas y être bloquée car tu dois trouver une voie et y rester.
- Croire que les choses vont rester figées et ne pourront évoluer : que si tu fais un premier choix tu ne pourras pas intégrer d’autres choses ensuite.
- Croire que tu dois trouver ton activité dans les métiers existants.
Le résultat de ces croyances ? (oui oui ce sont des croyances…) Elles t’empêchent de faire des choix et de passer à l’action.
Car faire un choix pour toute une vie c’est difficilement possible d’autant plus si tu as plein d’envies, que tu te sens vite enfermé.e et que tu as l’impression que choisir c’est abandonner tout le reste… (mais pourquoi choisir ?)
Alors :
Non rien n’est figé dans un choix professionnel ! Personne ne s’engage pour la vie même les personnes qui ont une domaine très précis d’activité. En revanche il faut commencer quelque part et ne pas tout faire en même temps. Cela demande donc de choisir sur quoi tu vas mettre ton énergie à un instant t. En t+1 tu pourras réévaluer ton ou tes choix du moment.
Rien n’est figé dans ton activité professionnelle que tu sois salarié ou indépendant. C’est à toi de la faire évoluer et de l’adapter à tes envies et besoins et cela est tout aussi possible dans une entreprise. Ose dire qui tu es et ce que tu aimerais. Si tu n’as pas d’écoute tu es aussi libre de chercher autre chose qui te conviendra le mieux (tout en restant en poste donc sans prendre de risque s’il est trop important pour toi !).
Et oui tu peux faire plusieurs activités professionnelles à partir du moment où tu t’y retrouves dans ton organisation et que c’est ton choix. C’est ce que l’on appelle le slashing et de nombreuses personnes ont fonctionné comme cela de tout temps (sauf qu’on en parlait moins et qu’il n’y avait pas de mot pour le nommer…). Mais de la même manière tu ne vas pas tout lancer en même temps cela te demanderait trop d’énergie, tu en positionnes une première et ensuite tu pourras y ajouter une seconde.
2. Etre toujours à la recherche du Graal
Ah la quête du travail idéal, de la révélation qui va nous tomber dessus par le miracle de la destinée !! Le Graal après qui nous courrons désespérément alors qu’il est déjà à nos pieds…
Crédit photo : Laure Brignone
Alors non. Je suis désolée de t’enlever un espoir (peut être inconscient d’ailleurs) mais cela est vraiment rare avec un profil aux intérêts multiples. En revanche tu as la chance de pouvoir créer toi-même ce qui te convient, de faire tes propres liens entre tes intérêts et connaissances et d’en extraire quelque chose de tout à fait inédit ! Je te l’accorde ce n’est pas forcément le chemin le plus simple mais tout est question de point de vue, tu as sûrement bien d’autres facilités par ailleurs 😉 Et pour t’aider tu peux commencer par trouver ton fil rouge !
- que tu es déjà sur ton chemin
- tout ce que tu as déjà dans tes mains comme compétences et talents
- et les belles avancées que tu as déjà faites.
Tu ne peux pas le voir car tu veux déjà être arrivé ! Oui mais où ?
Une fois atteint un de tes objectifs tu en auras un autre en tête.
Une fois trouvée une activité qui te plait, elle évoluera.
Et sur ce sujet je te parle en connaissance de cause… je l’ai testé pour toi !
Pour modifier ce mode de fonctionnement, tu dois te rentre compte que tout ce qui t’est nécessaire à cet instant précis est déjà là. Et ce qui t’est nécessaire se pose au fur et à mesure de ton évolution en temps et en heure.
Car derrière cette difficulté est un sujet bien plus grand : apprendre à profiter du chemin et sentir que l’on est sur le bon chemin. Et c’est avant tout un travail sur ton état d’esprit et la confiance.
3. Ne pas savoir assez, ne pas être assez : quand l’imposteur te freine
Si tu te sens différent depuis petit, que tu as dû t’adapter et que tu te sens souvent en décalage, tu as probablement une estime de toi assez faible. Et cela engendre une confiance bancale, qui peut être très variable selon tes expériences. Et au fond il y a toujours une petite voix qui te dit : « ce n’est pas assez bien, tu es qui pour parler de ce sujet, tu n’es pas expert, tu n’es pas ceci, cela ».
Et pour peu qu’avec tes multiples intérêts tu aies fait plein de métiers différents, tu te sens en plus Généraliste. Et Généraliste dans ta tête ce n’est pas valable (va savoir pourquoi ! C’est très culturel…). Pourtant ce sont les généralistes qui permettent à différents corps de métiers de fonctionner ensemble. Sans eux pas de maisons ni d’entreprises ! Sans eux pas d’idées créatives aux intersections de plusieurs métiers. Je te renvoie sur cette vidéo si ce sujet te titille…
Donc cette petite voix tu dois apprendre à la faire taire ! Et non ne t’inquiète pas, tu ne vas pas devenir prétentieux.se… Tu as de la marge. Tu peux rester humble en partageant tes connaissances. Tu peux être expert sans en faire des tonnes.
(et si tu as besoin d’aide pour y arriver, parlons-en en séance diagnostic !)
Cela te permettra également d’arrêter ta course à la formation… sans fin !
Car étant curieux tu as envie d’apprendre plein de choses, c’est un fait. Mais si en plus tu suis des formations car tu as besoin de valider ce que tu sais et ce que tu fais, là tu n’en finis plus !
Et c’est aussi un prétexte pour que tu ne commences pas à appliquer ce que tu sais, à tester (alors si tu osais ?)
Et tu es sûrement très sensible et donc forcément tu prends les choses plus fortement, et ce que tu fais (et donc tes erreurs, les remarques des gens…) touche ce que tu es. Pourtant ce ne devrait pas être le cas… C’est une chose à apprendre à distinguer.
Enfin pour oser construire ton chemin professionnel, pour tenter de nouvelles choses, pour oser regarder au delà de tes ornières, tu dois te faire confiance. Pour avoir des idées et laisser ta créativité s’exprimer, tu dois te faire confiance et arrêter de te juger. Et lâcher un peu ton besoin de perfection : Sors de la perfection, redeviens vivant ! Libre de tester et de faire.
Et la confiance est à deux niveaux : la confiance en toi mais aussi la confiance en la vie, en ce qui va arriver (liens vers des vidéos). Et cela nous parle de ton état d’esprit et de tes croyances en la vie.
4. Ne pas travailler sur ton état d’esprit
Alors oui parlons de ton état d’esprit… de la manière dont tu vis tes journées. C’est bien beau de vouloir réussir sa vie et être heureux. Mais si réussir sa vie c’est courir après des objectifs et ne jamais profiter du moment, il y a un problème.
Profiter du moment, aussi étrange que cela peut te sembler, et bien… ça s’apprend, ça se pratique ! Parfois nous sommes tellement obnubilé par ce que nous voulons atteindre, que nous oublions qu’avant tout la vie c’est maintenant et non dans 5 ans. C’est un peu comme les personnes qui attendent la retraite pour vivre. S’ils n’ont pas appris à profiter du moment durant leur vie, ils ne sauront pas plus le faire lors de leur retraite…
Donc apprendre à vivre le moment, à savoir garder une énergie haute et à ne pas se faire embarquer par l’état du monde et des personnes autour de soi est primordial. Si tu veux pouvoir avoir un impact tu dois pouvoir garder la tête hors du sac. Ce n’est pas en te lamentant que tu vas faire avancer les choses, ni pour toi, ni pour les autres.
Nous sommes des profils qui ont une forte tendance à la projection dans le futur (à cause du mental qui ne s’arrête jamais…). Et en général la projection négative ! Celle qui fait que tu angoisses pour des choses inexistantes et que tu te pollues le moment. Je t’envoie sur la série de vidéos portant sur « quand ton mental s’emballe et perd son temps » en particulier sur le futur angoissé et le futur épuisé (n’hésite pas à regarder toute la série si ce sujet t’interpèle !)
Ainsi tu ne peux pas trouver l’épanouissement professionnel, si tu ne sais pas être épanoui.e ! Et être épanoui.e c’est savoir profiter de l’instant quelles que soient les circonstances. C’est apprendre à calmer notre mental et à laisser les émotions nous traverser sans s’y associer. C’est trouver la joie et la légèreté en soi et non l’attendre de l’extérieur. C’est acquérir une confiance, un ancrage et un alignement dans ta vie de tous les jours. Et l’alignement passe beaucoup par la connexion à soi dont je vais te parler maintenant.
5. Ne pas être à l’écoute de toi, de ton corps et de ton intuition.
Ce que j’appellerai être déconnecté de toi tout simplement… Avoir le mental en grand régisseur et ne plus laisser de place au reste. Or ton corps sait mieux que ton mental… Ton mental est un bel outil qui se doit d’être à ton service et non l’inverse.
Ton mental doit mettre en place et organiser les choses une fois que ton corps et que ton intuition ont parlé. Et oui c’est eux qui doivent décider en premier !
Nous avons tellement été élevés à travailler notre esprit, que nous n’entendons plus les signes de notre corps et de notre guide intérieur. C’est ce qui mène beaucoup de personnes au burn-out actuellement. C’est ce qui fait que l’on peut passer à côté de sa vie.
Il n’est pas simple de ré-apprendre à écouter son corps lorsque ses informations sont shuntées depuis longtemps. Tu trouveras quelques propositions dans cet article : le corps est un puissant vecteur de ton changement.
De même l’intuition ne crie pas ! Elle se rapproche plus d’une petite voix qui parle doucement et dont nous devons être à l’écoute. Elle passe d’ailleurs beaucoup par le corps, à nouveau… Et ton intuition peut te faire gagner beaucoup de temps ! Elle t’avertit si tu es sur une voie qui ne te correspond pas et moins tu écoutes, plus tu t’enlises. Plus tu l’écoutes, plus vite tu seras sur ton propre chemin, sur celui où tu te sentiras épanoui.e. Et tu l’entendras plus facilement si tu calmes ton mental, si tu laisses de l’espace dans ta tête.
Crédit photo : Florent Poujaud Le Cam de FloXographie.fr
Et pour cela la nature peut t’y aider car elle va t’apaiser à partir du moment où tu te mets en position d’observation, d’écoute, de ressenti de ton environnement. Evidemment si tu traverses une forêt en tournant en boucle dans ta tête cela ne va pas être très ressourçant…. Tu peux commencer par ce voyage intérieur : The Link.
6. Travailler parce qu’il le faut mais au fond t’intéresser surtout à ta vie personnelle
Parce qu’en fait tu ferais bien tout ce qu’il te plaît sans avoir la nécessité d’avoir de l’argent en échange ?
Le travail est une contrainte qui te demande de gagner de l’argent et de choisir quelque chose. Et en plus il te fait perdre du temps, temps où tu pourrais t’occuper de ta famille, faire plein de recherches, découvrir de nouveaux sujets, faire toutes les activités et projets qui te plaisent…
En réalité ta vie personnelle reste plus importante que ta vie professionnelle. Même si tu te sens impliqué.e dans la recherche d’un métier qui te corresponde, au fonds de toi tu le fais par obligation.
Réfléchis bien est-ce ton cas ? Parfois c’est insidieux, et il est difficile de s’en rendre compte.
Car si c’est le cas, cette croyance a sûrement besoin d’évoluer. Ce n’est pas faire en sorte que le professionnel soit plus important que le personnel, mais qu’ils soient main dans la main. Qu’ils se conjuguent ensemble tout en gardant chacun leur zone et que l’équilibre soit harmonieux.
Un des moyens de se rendre compte de cela est de penser à nos projections et nos rêves. Rêves-tu ta vie professionnelle ? Ou tes rêves portent-ils uniquement sur ta vie personnelle ?
C’est quelque chose que j’ai vécu, je me suis rendue compte il y a quelques années, que j’avais toujours projeté énormément mes envies en terme de relation amoureuse, de lieux de vie, d’activités, de rencontres, de manière de vivre etc. mais que je ne faisais aucune projection sur mon activité professionnelle. Et il se trouve que globalement ce que j’imaginais dans ma vie personnelle finissais par arriver… Mais évidemment pas dans ma vie professionnelle puisque je n’imaginais rien !!
Alors si c’est ton cas, commence toute suite. Prends un papier et un crayon et écrits toutes tes envies professionnelles. Quelle serait ta vie professionnelle idéale ? Lâche-toi, ne te réfrène pas surtout, donne tous les détails que tu veux !
7. L’argent fautif qui t’empêche de faire ce que tu veux de ta vie
Et on arrive sur le dernier point qui découle naturellement du précédent, le rapport à l’argent… Souvent très problématique.
Pourquoi ?
- Car tu as sûrement des valeurs fortes d’honnêteté, d’authenticité, d’intégrité couplées à une perception culturelle assez négative de l’argent (en tout cas en France).
- À cela vient s’ajouter un sentiment d’imposteur qui fait que tu peux avoir l’impression d’extorquer de l’argent car ce que tu fais ne le vaut pas vraiment (bah oui c’est faciiiiiile pour toi. Ah mais n’est-ce pas ton talent justement ? Celui que les autres n’ont pas ?).
- Et puis tu as sûrement quelques croyances limitantes que tu trainent de ton enfance associées à des émotions négatives.
Et là tu as le cocktail pour avoir un mal fou soit à te faire payer, à poser des tarifs qui respectent la valeur de tes prestations, à trouver des clients (si tu es indépendant.e), soit à te faire augmenter, à avoir une rémunération correcte en regard du travail effectué (si tu es salarié.e).
Oui il est possible que tu aies un travail à faire autour de l’argent si tu veux pouvoir te respecter dans ta vie professionnelle, et pouvoir en vivre correctement tout en faisant une activité professionnelle qui te corresponde.
Car en réalité l’argent est neutre, il n’est qu’un flux en échange du service fournit ou du produit vendu. Si tu le rejettes, penses-tu vraiment qu’il va venir à toi ?
Alors si tu décidais d’avancer et d’exprimer qui tu es dès aujourd’hui ?
Crédit photo : Laure Brignone
Il n’y a pas un chemin, une voie qui existe pour toi. Il y a un chemin, une voie que tu vas créer pour toi.
Un chemin qui te fasse vibrer, en accord avec qui tu es.
Un chemin qui va évoluer, s’adapter au fur et à mesure de tes métamorphoses.
Ce chemin est un équilibre entre ta vie professionnelle et ta vie personnelle, qui interagissent ensemble en se respectant l’une et l’autre et en se complétant avec harmonie.
C’est pourquoi pour créer ton chemin professionnel je travaille avec toi à travers l’accompagnement Métamorphose sur :
– Tes aspirations, tes envies, tes talents, tes besoins et valeurs, ton rapport à l’argent.
– La connexion à toi : te comprendre, t’accepter et savoir t’écouter.
– Tout ce qui pourrait bloquer ton évolution au niveau de ton état d’esprit, ta confiance en toi et la vie, tes croyances…
Et si tu veux en savoir plus et échanger sur tes difficultés, tu peux dès à présent réserver ta séance diagnostic offerte afin que nous voyons si le courant passe bien et ce que je peux te proposer.
Par ailleurs si tu rencontres d’autres difficultés dans ta reconversion professionnelle et que tu te retrouves dans cet article, n’hésite pas à m’en faire part dans les commentaires. Tout ce qui peut enrichir cet article, tes avis et expériences sont les bienvenus 🙂
Et si cet article t’as aidé à y voir plus clair, partage-le aux personnes qui en ont besoin ! C’est important que nous soyons de plus en plus nombreux à être au bon endroit et à mettre en oeuvre nos potentiels.
Bonjour,
C’est vraiment étrange « de se lire »…
2 autres pans s’ajoutent à mon personnage, peut-être aux autres multipots ?
Celui de – quand même régulièrement – faire des choix difficiles : pour prouver quelque chose ? Et s’en avoir forcément la fierté qui va avec la réussite si elle a lieu.
Et puis, à l’approche des 45 ans, l’impression d’être encore une ado qui se cherche alors qu' »il faudrait se poser » (arrêter de bouillir en permanence et cette énergie qui n’en finie pas), « être une femme », une vraie. Sans parler de ce temps qui court avec l’envie encore de faire plein de choses malgré tout et malgré cette horloge biologique qui vous a rattrapée mais que vous ne voulez pas écouter parce que vous voulez recommencer des études, pour tenter un autre concours et peut-être cette fois ci trouver le bon job et puis être libre pour voyager, libre pour aller danser, libre tout simplement….
Oui, c’est un article qui me parle beaucoup à moi aussi.
Merci Laure de partager ton travail avec ton regard toujours généreux et positif.
Merci Christine 🙂
Oh oui la liberté ! Merci Stéphanie d’avoir soulevé ce point et de nous partager ton expérience ! Le pendant à la difficulté d’engagement souvent présente, qui se rattache probablement à la difficulté de choix ? Mais la liberté est importante car elle nous permet de suivre notre nez et aussi nos envies.
Et nous chercherons sûrement toujours (c’est inhérent à notre envie de découvrir de nouvelles choses !), mais il est possible de chercher en construisant, avec notre propre cohérence et en sachant que l’on est au bon endroit au bon moment. Ainsi je préfère le terme d’esprit curieux à celui d’ado 😀 La légèreté avec la structure et l’alignement !
Merci Laure pour cet article très intéressant ! Je viens livrer mon témoignage qui à mon sens valide un bon nombre des points évoqués dans ton article.
J’ai quitté mon job qui ne me plaisait plus en janvier et je m’apprête à en commencer un nouveau totalement différent dès la fin du confinement, et je profite de cette période de calme pour me préparer.
Comme beaucoup de gens, j’avais l’impression de passer à côté de ma vie, je me sentais un peu perdue et bloquée jusqu’à ce que je décide de quitter mon job du jour au lendemain. J’ai eu l’intuition que c’était ce que je devais faire, sans pour autant avoir de plan. J’ai réalisé que je fonctionnais en pilote automatique depuis plus de dix ans, et que je n’avais jamais pris le temps de me poser et de me connaître réellement.
Alors c’est ce que j’ai fait, en essayant de ne pas me mettre la pression du lendemain, j’ai attendu de voir ce qui émergeait. Cela m’a permis de me rendre compte que le plus important pour moi était de conserver ma liberté et mon autonomie (j’ai travaillé dans les grandes entreprises pendant 10 ans et je ne veux plus de cet environnement anxiogène).
Une idée à fini par émerger fin mars, une idée totalement en adéquation avec mon envie d’indépendance et avec ce que j’aime faire ! Quelque part cette idée était là depuis un moment car il s’agit de la profession qu’exerce ma mère, mais comme je n’étais pas présente à moi-même je ne pouvais pas la voir, et je n’étais probablement pas encore prête.
Je ne pense pas qu’il s’agisse forcément du job de mes rêves car je suis certaines que nous avons tous beaucoup de qualité qui nous permettraient de rayonner dans bien des domaines (seulement ce n’est pas le lot des mentalités en France et cela crée des croyances limitantes, comme tu l’expliques très bien dans ton article).
Cependant il y a une chose dont je suis sure, c’est que tant qu’on essaye pas on ne peut pas savoir. Alors je fonce dès que possible, avec confiance car je sens qu’il s’agit d’un choix du cœur, et si à l’arrivée ce n’est pas ce que je pensais ce n’est pas grave du tout ! J’aurais essayé et j’aurais appris des choses sur moi, et cela me permettre d’atteindre la prochaine étape.
A l’image de Christophe Colomb, peut-être que sur mon chemin je ne trouverai pas ce que je cherchais mais quelque chose d’encore plus précieux !
Merci Marylin pour ton témoignage, je pense qu’il pourra grandement inspirer les personnes qui liront cette article !
« Tant qu’on essaye pas on ne peut pas savoir » oui totalement !! C’est pour cela qu’il est nécessaire de se libérer de nos peurs de n’être pas assez (illégitimité, perfection etc..), car on gagne tellement à oser tenter. La liberté est pour toi aussi un point important et c’est vrai qu’elle revient souvent.
« A l’image de Christophe Colomb, peut-être que sur mon chemin je ne trouverai pas ce que je cherchais mais quelque chose d’encore plus précieux ! » J’adore, c’est tellement ça, ouvrir ses perspectives 🙂
Je te souhaite un bel épanouissement dans ta nouvelle activité et n’hésite pas à venir m’en reparler lorsque tu auras avancé !