Les broméliacées, vous n’avez pas vu un ananas ?

Aujourd’hui je vais vous parler des ananas. Enfin de la famille des ananas.
Une famille que vous connaissez déjà bien si vous suivez ce blog car c’est la famille des jolies Tillandsia (en plus de l’ananas !) ou filles de l’air (airplants) auxquelles j’ai consacré une section sur ce blog.

Cryptanthus x

Neoregelia carolinae en fleur

Les broméliacées (Bromeliaceae) vous les connaissaient également chez les fleuristes. Elles sont très commercialisées en plantes d’intérieures en raison de leurs inflorescences florales assez grandes et souvent très colorées.

Une famille d’Amérique particulièrement adaptative

Vriesea heterostachys avec son inflorescence colorée

Ce sont des plantes monocotylédones (monoquoi ?). Cette famille regroupe 58 genres et plus de 3100 espèces.

Ces plantes auraient été présentes en Europe au Miocène. Mais aujourd’hui les broméliacées sont toutes (sauf une !) d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud, des régions tropicales et subtropicales surtout et quelques unes des Andes ou de régions tempérées chaudes. Seule une espèce est africaine, Pitcairnia felicinia, de centre Guinée.

C’est un botaniste français (Charles Plumier) qui les a nommé lors d’un voyage d’exploration en hommage à un ami médecin et botaniste suédois Olaf Bromel. Et bien sûr la première plante introduite en Europe fut l’ananas en 1493 apparemment rapporté par Christophe Colomb en Espagne. Mais ce sont les hollandais qui le firent connaître au XVIIème siècle qui commencèrent à le cultiver en serre.

Les deux premiers genres définis par Carl Von Linné au XVIIIème siècle furent le genre Bromelia (dont l’ananas faisait partie à l’époque !) et le genre Tillandsia pour regrouper les 14 espèces connues à ce moment là !

Ces plantes restèrent pendant longtemps dans le monde des collectionneurs. Puis de nombreux hybrides furent créés après la seconde guerre mondiale par des horticulteurs puis vendus dans les jardineries au grand public.

Cryptanthus sinuosus

Neoregelia sp.

C’est une des familles les plus diverses en terme morphologique et écologique dans les plantes tropicales d’Amériques. Sa distribution va de la Virginie, du Texas et de la Californie aux Etats Unis jusqu’au nord de la Patagonie en Argentine !

Elles peuvent vivre à des altitudes de 0 à 4000 mètres selon les espèces et se rencontrent aussi bien dans des forêts sèches que dans la forêt humide amazonienne, avec une luminosité qui peut être très basse à très forte. Dans les régions sèches elles peuvent former des associations avec des cactées et des euphorbes et dans la forêt amazonienne en région humide avec des fougères et des orchidées.
Elles sont aussi bien terrestres qu’épiphytes (sans terre, accrochées à des arbres ou lithophytes sur des rochers), certaines vivent sur des sables brûlants et d’autres supportent zéro degré…

Bromeliaceae

Orthophytum saxicola en fleur

C’est donc une famille dont les plantes se sont particulièrement bien adaptées à leurs différentes conditions de vie parfois extrêmes : les espèces de cette famille sont parmi les plus spécialisées chez les plantes à fleurs.

Il y a même deux espèces carnivores du genre Brocchinia. Ce genre s’est justement diversifié pour s’adapter à son environnement géographique particulier (les montagnes de Roraima du Guyana et du Venezuela). Brocchinia reducta et Brocchinia hechtioides piègent leurs proies grâce à du liquide entre leurs feuilles (piège passif).

Mais à quoi ressemble une broméliacée ?

Leurs feuilles, simples, engainantes sont parfois épineuses (les genres Bromelia, Cryptanthus, Dyckia, Hechtia, Ananas, Puya…) et forment une rosette basale (un ensemble de feuilles étalées en cercle à partir du collet de la plante, comme le pissenlit ou l’Aloe vera par exemple !). Leurs feuilles sont recouvertes d’écailles qui sont particulièrement visible chez les Tillandsias blancs (par exemple la Tillandsia tectorum). Il n’y a en général pas de tige ou des tigres courtes.

Bromeliaceae

Cryptanthus zonatus

Dans leur état naturel, le coeur de cette rosette peut renfermer un vrai biotope : il forme des réservoirs pouvant contenir jusqu’à 5 litres d’eau ! L’eau s’y accumule durant les pluies formant des marécages suspendus qui abritent une flore (comme des algues de type diatomées) et une faune (dont des insectes et des grenouilles !).
Les Tillandsia sont à part sur ce point, si on leur laisse de l’eau dans leur coeur la plupart pourrisse…

Cette famille en dehors des Tillandsia comprend de nombreux autres épiphytes (les genres Nidularium, Aechmea, Viesca, Guzmania entre autres). 80% des épiphytes sont regroupées dans 4 familles : les orchidées, les broméliacées, les aracées et les polypodiacées. Cela serait associé chez les broméliacées à leur haut taux de diversification de leur habitat.

Bromeliaceae

Bromeliaceae

J’en profite pour faire une aparté à ce sujet. Les épiphytes, en particulier les Tillandsia ont évidemment besoin d’être brumisées si vous en avez en plante d’intérieur ! Ce ne sont pas des plantes magiques qui vivent sans eau et oligo-éléments, nous ne sommes pas dans la forêt vierge, ni sous un arbre où elle aurait la rosée. Oui c’est véridique, je l’ai vu indiqué sur une news grand public récemment : la plante magique dont on n’a jamais à s’occuper car elle se nourrit de l’humidité ambiante de nos appartements… sans commentaire…

Ses modes de reproduction

La reproduction sexuée

La famille des Bromeliaceae est une de celle ayant la plus grande diversité de pollinisation ! Ce qui explique leur grande diversité de couleurs, formes et odeurs avec souvent du nectar. Mais la majorité est polinisée par des vertébrés, principalement des colibris et chauves-souris, et par des insectes comme les abeilles.

Jeune hampe florale d

Hampe florale de Vriesea x vigeri

Les fleurs sont souvent regroupées en épis, racèmes ou capitules avec de long pédoncules (la tige des inflorescences) et des bractées colorées (des sortes de feuilles à la base de l’inflorescence). Le fruit évolue soit en une baie (ovaire infère) ou en une capsule. L’ananas quant à lui est en fait un fruit multiple (les fruits individuels se soudent entre eux). Plusieurs genres ont des graines ailées ou plumeuses pour une dispersion plus facile par le vent.

Hohenbergia stellata en fleur

Neoregelia concentrica en fleur

La multiplication végétative

Lors de la floraison ces plantes font des rejets, un ou plusieurs selon les espèces, elles se reproduisent donc en partie en reproduction asexuée. On peut donc rapidement se retrouver avec de grosses touffes de plantes !
Mais la majorité des broméliacées meurent après leur unique floraison, les rejets sont alors un autre de leur moyen de propagation.

La collection des Serres d’Auteuil

N’ayant pas voyagé récemment en Amérique centrale (mais ce n’est pas l’envie qui manque !), je suis donc allée aux Serres d’Auteuil où une belle serre est réservée aux Bromeliaceae et qui accueille également une collection de Piperaceae (la famille du poivre).

La collection de broméliacée est agréée ce qui signifie que c’est la seconde plus importante en France en nombre de taxons : elles regroupent 380 taxons (ou nombre d’espèces différentes dans ce cas). Et pour une collection, il doit y avoir 3 spécimens de chaque espèce en permanence !

La serre des Bromeliaceae des Serres d

La serre des Bromeliaceae des Serres d

Cette collection a été rassemblée par Georgio, jardinier aux Serres d’Auteuil, à partir de 1993. Il a commencé avec une quinzaine d’espèces. En 1998, les Serres d’Auteuil, anciennement Fleuriste Municipal, intègre le Jardin Botanique de Paris, les collections prennent alors toutes leurs valeurs.

Ce qui a plu à Georgio chez les broméliacées ce sont leur diversité de couleurs, des feuillages et des formes (il s’occupait avant de la serre des Crotons, des plantes particulièrement colorées également : la serre des crotons du jardin d’Auteuil).

La serre des bromeliaceae des Serres d

La serre des bromeliaceae des Serres d

Lorsque j’y suis retournée récemment, la collection avait été transférée dans les anciennes Serres du haut (en raison de Rolland Garros qui essaye toujours de récupérer un lieu classé et de grande valeur pour s’agrandir…). Et il y faisait déjà extrêmement chaud avec un taux d’humidité trop bas. Les serres du bas étaient en effet bien plus humides.

Les broméliacées passent actuellement leur premier été dans ces conditions et on espère que l’humidité ne va pas trop manquer. Et je ne vous parle pas de la serre des fougères et sélaginelles qui a également déménagé et de l’état dans lesquelles elles étaient…

La serre des bromeliaceae des Serres d

La serre des bromeliaceae des Serres d

D’ailleurs n’hésitez à aller signer la pétition pour préserver les Serres d’Auteuil et à en parler autour de vous. Rolland Garros préfère grignoter un jardin botanique exceptionnel plutôt que recouvrir une autoroute – qui le sera de toute manière un jour – pour s’agrandir. Cette histoire est tout simplement honteuse (et je vous passe les arbres centenaires qui ont déjà été abattus).

La plupart des photos de cet article proviennent donc de la collection des Serres d’Auteuil, mais quelques unes viennent aussi de mon voyage en Indonésie, où elles s’acclimatent bien !

A la découverte de quelques genres

Les épiphytes

Tillandsia

Ce sont les belles filles de l’air, un genre qui comprend plus de 700 espèces d’apparence très variées : beaucoup de rosettes mais aussi des bulbes ou des espèces comme les Tillandsia usneoides (les cheveux d’ange) qui n’ont rien à voir ! Elles peuvent être épiphytes (se servent d’autres plantes comme support, souvent des arbres, voire des cactus pour certaines), lithophytes (vivent sur des rochers, pierres) ou terrestres (dans la terre !) et vont du sud des États-Unis jusqu’au Chili et à l’Argentine (Andes).

Tous les articles et photos sont sur cette page, avec en particulier une rosette : la T. kolbii en fleur, les cheveux d’ange : la T. usneoide et un bulbe : la T. caput medusaee.

tillandsia ionantha

tillandsia streptophylla

Aechmea

Environ 250 espèces d’Amérique Centrale et du Sud dont certaines sont adaptées aux forêts humides et d’autres aux zones arides. Elles ont des inflorescences en épi à bractées très colorées qui se chevauchent et des petites fleurs de couleurs différentes. Elles sont majoritairement épiphytes (elles s’installent sur des fourches d’arbres) ou lithophytes.

fleur d

fleur d

Jeune hampe florale d

fleur d

Les feuilles sont longues, rectilignes et certaines à bord en dents de scie, le système racinaire est peu développé et leur sert surtout à s’accrocher à la plante hôte (je répète elles ne font que s’accrocher ce ne sont pas des parasites).

Elles se nourrissent grâce à l’eau et aux nutriments qu’elles ont collecté dans leurs réservoirs et qui fait qu’elles deviennent particulièrement lourdes !
D’ailleurs l’Aechmea fasciata ci-dessous, est appelée « urn plante » en anglais et « vase d’argent » en français.

Aechmea fasciata

Aechmea fasciata

Vriesea

Environ une centaine d’espèces plus de nombreux variétés et cultivars hybrides, la plupart épiphytes, elles sont originaires d’Amérique tropicale (Mexique, Brésil, Argentine). La plupart se nourrissent comme les Aechmea grâce à leur réservoir, les racines n’ayant pas de fonction nutritive.

Elles sont souvent de petites ou moyennes tailles, mais ce genre contient également les variétés les plus grandes de la famille ! Elles ressemblent aux Guzmania avec leurs bractées lumineuses et leurs fleurs en épis. Elles ont des rosettes de longues feuilles rubanées à bord lisse, souvent écailleuses avec des rayures ou bandes transversales.

Vriesea saundersii

Vriesea sp.

Vriesea carinata

Vriesea sp.

Nidularium

Ce genre comprend une 40ène d’espèces toutes originaires de l’est du Brésil, à rosette dense et de taille moyenne. Elles vivent en épiphytes sur les arbres ou sur des pierres ou rochers.
Les différentes espèces ont pratiquement toute la même inflorescence. Il ne faut pas les confondre avec le genre Neoregelia ci-dessous !

Nidularium innocentii

Nidularium innocentii

Nidularium innocentii

Nidularium fulgens

Neoregelia

Ce genre dédié à Edward. A. von Regel (Botaniste, directeur du jardin botanique de Saint-Pétersbourg) fut introduit au 19ème siècle en Europe. Il comprend 70 espèces.
Ces plantes vivent au sol ou sur des branches basses dans des endroits ombragés. Elles ne sont pas majoritairement épiphytes mais sont proches des Nidularium en forme, je préfère donc les laisser à la suite !

Neoregelia carolinae en fleur

Neoregelia carolinae en fleur

Elles ont des rosettes de longues feuilles rectilignes, rubanées et rigides et une grande variété de textures et couleurs. Elles ont d’ailleurs été utilisées pour réaliser de nombreux hybrides. Leurs jolies petites fleurs sont en général bleues ou blanches.

Neoregelia carolinae en fleur

Neoregelia carolinae en fleur

Neoregelia concentrica en fleur

Neoregelia sarmentosa

Guzmania

Ce genre comprend environ 120 espèces originaires de la Floride jusqu’au Brésil, avec une fréquence importante au Costa Rica et en Colombie. Leur nom a été donné en mémoire à un naturaliste espagnol Anastatsio Guzman au début du XIXème siècle.
Elles ont un beau feuillage : de longues feuilles coriaces, rubanées et érigées. Les fleurs sont tubulaires et entourés de bractées très colorées. La plupart sont épiphytes, leurs racines leur servent principalement à s’accrocher.

Guzmania x

Guzmania x

Canistrum

Un genre de 10 espèces assez grandes (de 60 à 90 cm). Elles préfèrent les conditions humides et sont terrestres ou épiphytes.

Canistrum aurantiacum

Canistrum sp.

Les épineuses

Bromelia

Une 60ène d’espèces à feuilles rigides bordées d’épines, des bractées colorées et des fleurs tubulaires. Elles ont une rosette basse ressemblant aux ananas et certaines ont des rhizomes. Leur fruit est une baie charnue souvent jaune.
Elles sont originaires d’Amérique Centrale, du Sud et les Antilles. Certaines d’entre elles ont des propriétés médicinales. Et cette fois-ci c’est un botanique suédois qui leur a donné leur nom, Olof Bromelius !

bromelia sp.

bromelia sp.

Cryptanthus

Une 20ène d’espèces et plus de 1200 variétés, elles sont très variés avec de beaux feuillages. Elles viennent de l’est du Brésil et plus spécifiquement de la forêt primaire où elles vivent uniquement sur le sol (elles ont donc un système racinaire plus développé que la plupart des Bromeliaceae). D’ailleurs leur nom ne vient pas de celui d’un botaniste mais du grec “cryptos” (caché) and “anthos” (fleur).

Cryptanthus zonatus

Cryptanthus zonatus

Cryptanthus sp.

Cryptanthus lacerdae

Cryptanthus acaulis

Cryptanthus praetextus

Leurs feuilles sont rigides épineuses. Elles sont appelés Earth Stars (étoile de terre) en anglais, car elles restent en général très proche du sol, sont en forme d’étoile et relativement petites.

La collection de Cryptanthus des Serres d’Auteuil est magnifique, j’aime beaucoup ce genre. En voici quelques unes mais d’autres sont un peu plus haut dans l’article 😉

Cryptanthus bromelioides

Cryptanthus bromelioides

Dyckia

Ce genre comprend 120 espèces et beaucoup de cultivars originaires d’Amérique du Sud, majoritairement du Brésil et quelques-unes de l’Uruguay, du Paraguay et de la Bolivie. Elles aiment les situations ensoleillées et les terrains rocheux, d’ailleurs certaines sont lithophytes, bien que la plupart soient attachées au sol.
C’est un des seul genre qui supporte assez bien le froid (en dessous de 10 degrés et peuvent supporter un peu de gel).

Dyckia catharinensis

Leur rosette est formée de longues feuilles étroites, rigides et épineuses à bord dentelé, recouvertes parfois d’écailles gris argenté. Elles peuvent être rouges, vertes, argentés ou jaunes.

Les plantes de ce genre peuvent contrairement à la plupart des Broméliacées refleurir. Elles ne meurent pas après la première floraison et continue à grandir. D’ailleurs elles ne produisent pas toutes des rejets comme les autres broméliacées mais se divisent au niveau de la tête.

Hechtia

Il comprend 46 espèces qui vont de quelques centimètres à un mètre ! Elles ont des feuilles épineuses également, et on les rencontre du Texas au Nicaragua. Elles vivent sur le sol dans les déserts à flan de coteaux et les pentes rocheuses accompagnées des cactus et sont donc surtout xérophytes (vivent en milieu aride). Leurs fleurs sont insignifiantes et presque toujours blanches mais elles ont un beau feuillage.

Hechtia epigyna

Hechtia tillandsioides

Ananas

Et bien sûr le genre de l’ananas alimentaire, qui comprend 8 espèces avec des variétés ornementales, originaires d’Amérique du Sud. Ce sont des rosettes évasées de longues feuilles rubanées en forme de glaive, piquantes et coriaces.

Le fameux ananas est l’Ananas comosus avec ses nombreuses variétés, qui peut atteindre 1m à 1m50. C’est une plante qui se reproduit majoritairement par rejets : c’est le seule espèce du genre a être autostérile, elle est pollinisée dans la nature par des oiseaux-mouches.
(et non je n’ai pas d’ananas à vous montrer en photo !)

Puya

Puya mirabilis

C’est un genre terrestre et comprend plus de 180 espèces toutes originaires d’Amérique du Sud. C’est le genre le plus vieux et le plus primitif des broméliacées.
Une de ses espèces Puya raimondii est également la plus grande ! Cette espèce peut atteindre 10 mètres de haut et mettre 100 ans pour faire une fleur…

Ses espèces peuvent supporter des conditions extrêmes, du désert à la neige. Elles forment des touffes d’étroites feuilles coriaces bordées d’épines avec de longs aiguillons, parfois en crochet.

J’espère que vous verrez les jolies broméliacées d’un autre oeil lorsque vous les croiserez en voyage ou chez votre fleuriste. C’est une famille de plantes passionnantes qui ont su s’acclimater et se diversifier, en plus d’être belles !

En les observant aux Serres d’Auteuil j’ai découvert plus en détail les pipéracées qui étaient donc dans la même serre, une famille qui me semble aussi très variée et toute en finesse et rondeur, je vais m’y pencher pour un prochain article 😉
J’en prévoie aussi un sur la famille des aracées que j’aime beaucoup (dont le principal représentant chez nous est l’arum que l’on trouve dans tous les jardins !).

Et si vous avez des familles de plantes tropicales que vous aimez particulièrement faites m’en part dans les commentaires.

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Article rédigé par Laure
Je suis Laure Brignone, fondatrice d'UneÉtincelle. J'accompagne les particuliers et les organisations à décomplexer et réinventer leur (relation au) travail. Afin d'être partie prenante de l'évolution du monde professionnel de demain !

2 Commentaires

  1. Leroux René

    Bonsoir Laure, et merci. Je viens de rempoter une de mes orchidée Trichopilia qui était toute seule dans un pot avec avec un petit plan d’Achmea brazilensis acheté récemment . Moi aussi vu mon parcours de vie j’ai une passion pour la nature et particulièrement tropicale…et j’habite une région privilégiée (Var ) où l’on peu se permettre beaucoup de choses. Nous avons le climat et les pépinières spécialisées qui vont avec. Manque juste les pluies …mais on ne peu pas tout avoir. Bref, depuis que je cherche des articles bien faits sur les broméliacées ,Merci. C’est vrai que beaucoup se ressemblent dans cette famille et savoir les origines et biotopes aide à la culture ( sur mon balcon Où j’essaye d’acclimater pas mal de choses , avec , sans modestie, une certaine réussite et fierté .) j’espère que tout va bien pour toi par les temps qui courent , mais tu est jeune et toute la vie devant toi. Que je te souhaite longue et belle, pleine de tout et bonnes choses. Et continues de nous régaler de tes articles. Peut être à bientôt …. René.

    Réponse
    • Laure

      Bonjour René, quel plaisir de recevoir un commentaire comme le tien 🙂
      Oui en effet dans le Var, beaucoup de plantes tropicales tiennent dehors ! Je serais ravie que tu m’envoies des photos de tes plantes si tu en as la possibilité. Dans quel coin du Var es-tu, j’ai quelques amis là-bas ?
      Cela me fait penser que ça fait un bout de temps que je n’ai fait d’article sur les plantes, je vais devoir y remédier 😉
      Je te souhaite également plein de belles choses et beaucoup de joie, les plantes savent aussi apporter cela !
      Au plaisir d’échanger.
      Laure.

      Réponse

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