Défi dessin semaine 8
C’est la fin du défi dessin de l’été !
Mais il va continuer avec un timing un peu différemment : un article de ce type une fois par mois, et je reviendrai sûrement sur certains de cet été pour compléter avec des nouveaux dessins ;-).
Et pour bien clôturer ces deux mois, un petit plongeon dans des mers de tentacules…
La pieuvre et les Céphalopodes
Ce que l’on nomme une pieuvre ou un poulpe est un mollusque qui fait partie de la classe des Céphalopodes (animaux qui ont la tête munie de tentacules : étymologiquement « pieds sur la tête »). Les céphalopodes sont d’origine très ancienne (de l’ère primaire comme les nautiles encore existants et les ammonites disparues) et sont les plus évolués des mollusques. Ils vivent uniquement dans les océans car ils ne supportent pas l’eau douce (sauf le calmar court).
Chez les calmars ou les seiches (l’ordre des Décapodes : six « pieds »), la coquille est interne, chez le nautile externe.
La pieuvre (Octopus vulgaris la plus courante), quant à elle, fait partie de l’ordre des Octopodes (qui signifie huit « pieds ») et est dépourvue de coquille. Elle a des yeux très performants et une grande intelligence.
Morceaux choisis de symbolique
Dans la mythologie micronésienne, le dieu-poulpe Na-Nila se sert de ses nombreux bras pour façonner les iles du Pacifique. Dans le mythe hawaïen, le poulpe serait le seul survivant du monde qui a précédé le nôtre.
Dans tous les pays de la Méditerranée des pieuvres ont été utilisées dans les représentations artistiques : dans l’ornementation en Grèce et Rome antique, en Europe du Nord, dans le monde celtique.
Elle représente également des esprits infernaux ou l’enfer. Les pêcheurs de la Manche appelaient les pieuvres « enfants du diable » et elle a la même signification en basse Bretagne. Mais elle pouvait aussi porter chance !
Elle est souvent assimilée à la femme ou de la mère possessive, en particulier dans l’interprétation des rêves : elle enlace de ses bras multiples pour dévorer.
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