2016 ! Une mise à jour ou plutôt une refonte intégrale du premier article de ce blog !
4 ans plus tard. Déjà…
J’ai eu envie de vous conter une histoire avec un peu plus de photos et d’habitants du désert, un peu plus de texte aussi. A l’heure où il est bien difficile d’aller dans ce pays, une petite nostalgie m’a pris !
Les photos sont de la qualité de l’époque, c’est à dire de mon premier numérique ! Mais il avait bien résisté au sable, beaucoup mieux que tous les argentics qui m’environnaient 😉
C’était il y a 10 ans maintenant… une semaine à dormir à la belle étoile et à vivre pieds nus dans le grand désert de sable de Libye, l’erg Ubari, entrecoupé d’oasis.
Le désert remet les choses à leur juste valeur.
Il nous plonge dans l’écoute du lieu.
Il met face à soi.
Lorsqu’on marche plusieurs heures par jours dans des dunes, à monter et descendre, le calme vient petit à petit et les mouvements s’apaisent. Comme une sorte de flux et de reflux, un peu comme des vagues…
La plante des pieds en contact avec le sol cela fait un bien fou (excepté au niveau des gros orteils sur lesquels j’ai eu les deux plus grosses ampoules de ma vie !).
A traverser de beaux oasis, manger des dattes sur les arbres, et se baigner dans l’eau la plus salée que j’ai connu (mes ampoules m’ont immédiatement dit « merci ! Maintenant tu SORS ! »).
A s’endormir les yeux fixés sur des milliards d’étoiles et se réveiller entouré de marques de petites papattes de gerboises du désert. Il y avait tellement d’étoiles que la frontale ne me servait qu’à fouiller dans mon sac, la nuit la clarté du ciel suffisait (et il n’y avait même pas de lune !).
Bon ok une nuit j’ai perdu mon dodo.
Notre guide, Albaca, me dit « ne te mets pas trop loin, tu vas te perdre la nuit venue »
« Oui oui » je lui réponds…
Deux heures plus tard je tournais une bonne demi heure autour du camps avant de retrouver sac et couchage…
Et le pain fait dans le feu, c’était super bon ! Comme les petits dej pain huile d’olive.
Le matin, après quelques jours, Mussa, notre chamelier, me laissaient détacher une des dromadaires et la ramener au camps. Ils étaient trois (les dromadaires !) : Abzao, Ikewich et Aora. Mussa leur attachait les pattes avant durant la nuit, sinon ils pouvaient partir très très loin ! Et ils allaient déjà loin avec les pattes attachées.
(et pour information un dromadaire ça galope franchement :-p Petit souvenir d’une autre voyage dans le désert, marocain cette fois-ci, où une amie s’est écriée « y a un cheval qui galope autour de la tente ! » bon le cheval c’était un jeune dromadaire… pas attaché du tout pour le coup !)
Je me demande parfois ce qu’ils sont tous devenus…
les photos sont tellement belles que je vais les garder pour mes fonds d’écran… j’avais déjà pris les petits renards sibériens qui ont beaucoup attiré de commentaires de mes voisins de bureau.
Merci à ces photographes super-doués d’enchanter notre quotidien avec la beauté du monde.
Merci beaucoup Véronique pour votre beau message !
Et je suis très heureuse qu’elles enchantent vos journées, ce sont des photos qui me tiennent particulièrement à coeur.
(en revanche les fennecs sont du Sahara ;-))