à ceux qui ne sont plus là et qui m’ont accompagné durant toute ma jeune vie d’adulte.
J’ai eu envie de leur envoyer un joli clin d’œil pour m’avoir guidé et apaisé pendant une vingtaine d’années, en particulier avec quelques vers de poèmes de Baudelaire que j’aime particulièrement.
Dans ma cervelle se promène
Ainsi qu’en son appartement,
Un beau chat, fort, doux et charmant.
Et pour ceux qui les ont connus, n’hésitez pas un mettre un petit commentaire à l’article !
Les deux frères, Capi le mystérieux (ou le gremlins, le tigré) et Pouchkine l’intrépide (ou le kangourou, le rouquin) :
Le chef de tribu, Bouba le gardien (ou encore l’otarie dû à sa démarche, pas très visible ici…) :
De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu’un soir
J’en fus embaumé, pour l’avoir
Caressée une fois, rien qu’une.
C’est l’esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il dieu ?
Quand mes yeux, vers ce chat que j’aime
Tirés comme par un aimant
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même
Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement.
(Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « Le chat II »)
Et Pika qui est resté un peu plus longtemps avec nous, et a profité du centre de l’attention, ce qui lui allait beaucoup mieux ;-):
En appartement…
Les Chats
Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mûre saison,
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.
Amis de la science et de la volupté
Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres;
L’Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,
S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté.
Ils prennent en songeant les nobles attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin;
Leurs reins féconds sont pleins d’étincelles magiques,
Et des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin,
Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.
(Charles Baudelaire)
boubaaaaaa !!! oui c’est un gardien 🙂
je me rappelerai toujours comme il a bien défendu mon Bazil alors qu’il était un tout petit bébinou et qu’il s’est pris une griffe par Pika !!
et poupouch… qu’on a piqué si souvent 🙂
et capi …
et pika…
ah je les aimais ces chats moi aussi …
je suis touchée par ton petit hommage pour tous ces petits êtres qui sont si chers dans nos vies et qui égaient notre quotidien 🙂
des bisous au passage ma lolo
Merciiiii beaucoup pour ce super message, je suis très touchée 🙂 D’énormes bisous ma choupette !